Les jeux en ligne sont fréquemment critiqués pour leurs répercussions négatives
Ils peuvent pourtant avoir des répercussions positives, citez-en le plus possible.
Compléments d'informations
Par le contenu et le principe du jeu lui même, les joueurs sont impliqués dans une aventure commune soutenue par des intérêts communs autour desquels ils peuvent échanger en direct ou dans la vie de tous les jours. Il représente aussi une occasion d’interagir avec d’autres et alimente ainsi une socialisation (ne fût-ce que virtuelle) du joueur.
De plus, les jeux développeraient une intelligence opératoire (exécution, résolution d’épreuves, d’énigmes) et une intelligence émotionnelle en immergeant le joueur dans un univers et une histoire (s’appuyant sur une évolution du joueur au cœur d’une trame dont il est le principal acteur).
De quoi produire des effets jugés positifs armant le joueur pour évoluer dans la société de l’information.
Le jeu encourage encore le développement d’habiletés scolaires dans les domaines des mathématiques, de la lecture, la technologie et la résolution de problèmes.
Ref : Pascale Minotte « Qui a peur du grand méchant web » https://www.yapaka.be/sites/yapaka.be
/files/56_internet-web-1.pdfquestion de relance: à quels comportements pensez-vous quand on parle d’usage excessif et problématique des jeux?
Le texte suivant parle de la cyberdépendance avec des détails précis sur les comportements inquiétants et les conséquences sur la santé. Il présente les différentes formes que peut prendre cette dépendance (e.a. les jeux vidéos).
Il résume les symptômes de la cyberdépendance selon 2 axes :
– symptômes physiologiques : syndrome du canal carpien (engourdissement, picotements dans la main qui s’accompagnent de douleur et d’une perte de dextérité), sécheresse des yeux, maux de tête et migraines chroniques, négligence de l’hygiène personnelle, maux de dos, alimentation irrégulière, repas escamotés et de mauvaise qualité, insomnies ou modifications dans le cycle du sommeil.
– symptômes psychologiques : ces symptômes sont soit positifs ou agréables pour l’individu, soit négatifs, désagréables ou souffrants.
Parmi les symptômes agréables, il y a principalement le sentiment de bien-être, de soulagement ou d’euphorie ressenti pendant l’utilisation d’Internet.
Toutefois, bien qu’elle puisse être souvent gratifiante, satisfaisante et agréable, l’utilisation problématique de cette technologie peut également se révéler obsédante et souffrante du point de vue psychologique. Par exemple, l’individu peut ressentir un sentiment de vide, de dépression, d’anxiété, ou d’irritabilité lorsqu’il est hors ligne ou lorsqu’il est incapable de se connecter. Les périodes d’utilisation peuvent également être suivies d’émotions désagréables telles que la culpabilité ou la honte.
Finalement, l’incapacité à cesser ou à diminuer l’usage d’Internet ou le besoin de prolonger le temps de connexion peut être à l’origine d’une multitude d’autres difficultés personnelles ou interpersonnelles. Par exemple, la personne peut avoir moins d’intérêt ou consacrer moins de temps aux autres activités hors ligne. Éventuellement, le fait de favoriser les activités virtuelles au détriment de la réalité peut causer une altération du niveau de fonctionnement, des difficultés relationnelles (familiales, amoureuses, professionnelles), des pertes d’emploi, de l’isolement social, etc. Pour les amateurs de jeux de hasard, cette dépendance peut être à l’origine de difficultés financières et de conflits interpersonnels qui peuvent ultimement mener à des problèmes extrêmement sérieux comme la dépression, voire le suicide.
Ce texte propose aussi un petit questionnaire pour évaluer la cyberdépendance.