En ligne, le harcèlement peut prendre peut prendre de nouvelles formes. D’un point de vue général, on peut y harceler sur un plan informatique (hacker un compte, usurper une identité), textuel (se répandre en insultes répétées), visuel (diffuser des images désobligeantes), ou social (exclure un individu d’un réseau de contacts, d’amis ou de followers).
Dans cette logique discriminante, Nancy Willard [5] a établi une typologie des nouvelles formes de harcèlement sur Internet, y étendant largement le champ du cyberharcèlement. Elle distingue ainsi le harassment (envoi répété de messages violents), le flaming (brefs échanges très insultants ou violents), la denigration (ragots visant à détruire la réputation de quelqu’un, parfois sur un site propre dédié à cet objectif), l’impersonation (usurpation d’identité), le outing (publication d’informations à caractère confidentiel, dont fait partie le (slut)shaming, diffusion d’images personnelles de type sexuel), l’exclusion (mise à l’écart d’un réseau social) ou encore le cyberstalking (traque ou surveillance intensive sur internet), ces cinq dernières formes étant fortement ou exclusivement liées à la numérisation des pratiques sociales.
https://media-animation.be/Cyberharcelement-un-harcelement-2-0.html consulté le 27/10/22